Pan Tadeusz: 1812
Au Nord ! Comme plutôt du Ciel
Les oiseaux, le peuple est pressé en notre Terre,
Dirigé par inconnu, instinctif pouvoir.
Chevaux, hommes, armes, aigles, nuit et jour
Constammant; tout brilliant, les cieux en masses d'éclairs,
Tremblement de terre, écoutant, tambours et tonnerre.
C'est la guerre, la guerre !
Pas de coin de Lithuanie la terre
Où on n'écoute son rugissement; en les forêts
Trouvant les paysans, leurs parents et ancêtres
Sont morts ici, en ces frontières,
Qui sait, sauf les cieux, ces cris
Hurlements partout dans la terre, sauvages, bestiaux,
Mais on ne voit que les forêts animaux.
Maintenant, on voit éclairs étranges aux cieux,
Aux broussailles, un boulet fait ses travaux,
Cherchant une route forestière, de champs de bataille,
Déchirant les souches, cassant brindailles,
Un gros bison, noble, viel,
Frémit en la mousse, secoue ses cheveux gris,
Demi-debout, sur deux jambes restant,
Dressant étonné, sa barbe secouant,
Soudainement, aux broussailles, les cendres brilliants
Une grenade errante, sifflant, là tourbillonant,
Éclate comme un éclair; et un peur inconnu
Lui fait fuir et se cache en les bois hors de vue.
La bataille, mais où ça ? -- les jeunes demandent,
Saisant leurs armes;
Aux cieux les femmes levant leurs mains;
Tout le monde, la victoire assurant, pleurant et hurlant:
"Le Grand Dieu et Napoléon, Vive Napoléon !"
Printemps ! On peut le voir marchant en notres champs,
Printemps d'une guerre souvenue, Printemps abondant !
Printemps ! On peut le voir fleurir
Avec le maïs et autres fleurs
Avec les gens scintillants comme des fleurs,
En effet déçu, mais pleine d'espoir !
Élysée exquise, encore je peux te voir !
Né emprisonné, enchainé pour toujours,
J'aurais eu juste un tel printemps restant de mes jours.
Traduit par Jerome Raymond Kraus (2008)
© Copyright Jerome Raymond Kraus (2008)
Au Nord ! Comme plutôt du Ciel
Les oiseaux, le peuple est pressé en notre Terre,
Dirigé par inconnu, instinctif pouvoir.
Chevaux, hommes, armes, aigles, nuit et jour
Constammant; tout brilliant, les cieux en masses d'éclairs,
Tremblement de terre, écoutant, tambours et tonnerre.
C'est la guerre, la guerre !
Pas de coin de Lithuanie la terre
Où on n'écoute son rugissement; en les forêts
Trouvant les paysans, leurs parents et ancêtres
Sont morts ici, en ces frontières,
Qui sait, sauf les cieux, ces cris
Hurlements partout dans la terre, sauvages, bestiaux,
Mais on ne voit que les forêts animaux.
Maintenant, on voit éclairs étranges aux cieux,
Aux broussailles, un boulet fait ses travaux,
Cherchant une route forestière, de champs de bataille,
Déchirant les souches, cassant brindailles,
Un gros bison, noble, viel,
Frémit en la mousse, secoue ses cheveux gris,
Demi-debout, sur deux jambes restant,
Dressant étonné, sa barbe secouant,
Soudainement, aux broussailles, les cendres brilliants
Une grenade errante, sifflant, là tourbillonant,
Éclate comme un éclair; et un peur inconnu
Lui fait fuir et se cache en les bois hors de vue.
La bataille, mais où ça ? -- les jeunes demandent,
Saisant leurs armes;
Aux cieux les femmes levant leurs mains;
Tout le monde, la victoire assurant, pleurant et hurlant:
"Le Grand Dieu et Napoléon, Vive Napoléon !"
Printemps ! On peut le voir marchant en notres champs,
Printemps d'une guerre souvenue, Printemps abondant !
Printemps ! On peut le voir fleurir
Avec le maïs et autres fleurs
Avec les gens scintillants comme des fleurs,
En effet déçu, mais pleine d'espoir !
Élysée exquise, encore je peux te voir !
Né emprisonné, enchainé pour toujours,
J'aurais eu juste un tel printemps restant de mes jours.
Traduit par Jerome Raymond Kraus (2008)
© Copyright Jerome Raymond Kraus (2008)
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