L’Orpheline

Quand Marie-Jeanne était toute petite
Elle a toujours fait des visites
Avec ses amis et amies
Formant et désoudrant les amitiés
S’amusant avec les idées
Les rêves, les songes
Absorbant les mots comme une éponge
Rêvant d’un grand future
Bien sympathique avec sa nature.

Mais, quand elle avait treize ans
C’était une sorte de vente
Les hommes de quelconque
Ont voulu faire des achats
De corps et chair et pattes
Ils voulaient faire les amants
De tous ses amis enfants.

Et de ce moment-ci
Elle a bien découvri
Qu’en toute réalité
Elle ne plus existait
Que toute sa jeune vie
N’est plus qu’un jouet
Faite pour le plaisir
Des hommes du désir
Que tout le monde
N’est qu’un ronde
D’abus et péversion
Jusqu’au fin du monde.

C’était pas seulement les viols
Mais aussi les rigolos
Toujours rigoler
Pour la fin de violer
C’est dificil d’entendre
Comment se défendre
Contre un Monsieur
Qui te fait toujours rire.

Est ca, vraiement, une education?
Peut-être, pour Evita Peron.
La Prostitution, c’est tout un monde
Il y a l’armée, les filles a soldat
Les usines, l’abattage, les prix bien bas,
Les grandes femmes d’affaires
Ou les Call-Girls
Et les petites entreprises
En rues, vitrines
Et maisons closes.

C’est un mal, bien sur
Ou, peut-être pas
C’est pas plus dur
Que bien d’autres voies
Doit-on la règler
Ou la supprimer?
C’est ca, un des grands problèmes de la vie.


© Copyright Jerome Raymond Kraus 2006